« Après quoi tu cours ? »
Cette question, on me l’a posée et je me la suis posée maintes fois depuis plusieurs mois.
Ce que je peux vous livrer aujourd’hui, c’est que du haut de mes 5 ans, heurtée par la pollution en pleine nature, j’ai écrit une chanson qui n’a qu’un seul refrain et pour titre évocateur « Sauver notre terre », j’ai toujours été révoltée et parfois blessée par l’injustice sociale et passé des heures à contempler les merveilles de la nature, consciente de sa beauté mais aussi de sa fragilité. Sans parler de mes échappées, allongée derrière ce canapé à (re)faire le monde, sur fond de Queen. Quelques années plus tard, je suis devenue maman. La pandémie est arrivée. Et tout s’est accéléré. Ça vous semble naïf ? Peut-être mais en réalité c’est là, depuis toujours.
Ces derniers mois, j’ai souvent pris rendez-vous avec mon for intérieur et j’ai compris que je suis perpétuellement en chemin, en mouvement. Consciente et à l’écoute de ce qui se joue en moi et autour de moi. Attentive à mes ressentis profonds, des personnes et des situations. Confiante en l’audace et l’énergie fulgurante qui se réveillent et se révèlent quand je suis riche de convictions.
Aujourd’hui, je ne suis pas (encore) une grande militante ou activiste. Et qu’importe. Cela ne m’empêche pas de ressentir ce besoin viscéral de faire des choses qui ont du sens et qui vont dans le bon sens. De contribuer chaque jour à mon niveau : par le biais de petites actions concrètes, de collaborations voulues et choisies ou encore par des gestes de solidarité auprès de personnes ou causes qui me touchent profondément.
Mon métier, j’ai fait le choix de le faire comme je le ressentais, loin d’un cadre ou de codes pré-établis. D’une part, sur le territoire des « médias vivants », par la conscientisation des différents publics de l’entreprise et des citoyen.nes. D’autre part, sur le territoire des « communautés » en créant des coopérations et des coalitions dans une logique d’impact.